Contexte général

Contexte géographique du Royaume d'Altea

Pays/Royaume du Nord du continent : Altea (habitants : altiens et altiennes)
Pays du Sud du continent : inconnu depuis 120 ans.
Tous deux séparés par la Chaîne des Os Runiques
Hiérarchie : Royaume/Roi (Ferdinand III) > Duché/Duc > Comté/Comte > Baronnie/Baron > Chevalier

Lien pour la carte du Royaume d'Altea

Capitale du Comté de Vincourt, ville de Brugge
Ville moyenne située sur une route commerciale entre deux plus grandes villes, tire sa force du commerce fluvial et des allées et venues commerçantes

Lien pour la carte du Comté de Brugge

Le comte est entouré d’un cercle de nobles locaux étroit, les marchands gèrent la ville comme personne, période de paix légèrement troublée par la présence de cette chaine de montagnes que personne ne traverse et qu’on regarde avec crainte

Noms possibles :
Orior
Almerife
Servon
Hépervie
Médina
Primesylve
Mélopée

Contexte historique du Royaume d'Altea

Nous sommes en l'an de grâce 1198 sous le règne de Ferdinand d'Altea, troisième du nom.

Le Royaume d'Altea est un vaste pays occupant toute la moitié Nord de la Péninsule Grise. Cette terre où les landes vallonées et marbrées de cours d'eau succèdent aux forêts denses et ancestrales a vu naitre une population robuste et coriace voire prompte à la guerre, poussée en cela par ses croyances en une multitude de dieux prêts à accueillir les plus valeureux combattants au sein de leur paradis afin de féliciter leur hargne et leur foi. Au sommet de cette société belliqueuse, la noblesse prospère, perchée sur de solides racines puisant loin dans le terreau de l'Histoire d'Altea. Ducs, comtes, barons et chevaliers servent la royauté avec déférence ou, tout du moins, sans être en conflit ouvert avec la famille régnante.
Cet État a connu moult changements au cours de son histoire ancienne mais, depuis un peu plus d'un siècle, aucune évolution majeure et notable n'eut lieu, les frontières des divers fiefs composant le royaume n'ayant frémi qu'à de rares occasions comme de petits accrochages entre nobles et des mariages, les relations avec les pays voisins étant relativement bien entretenues. Cette réalité est toutefois récente et rares sont les altiens et altiennes à se douter d'à quel point les choses ont pu être différentes par le passé.

Les érudits les plus curieux savent cependant une chose ou, tout du moins, ont acquis comme certitude ce que les gens du commun ne font que deviner : la Chaîne des Os Runiques qui scinde la péninsule en deux n'a rien de naturelle.
Cette barrière infranchissable est apparue voilà environ 120 ans au cours d'un conflit aux multiples belligérants ayant joué avec des forces qui les dépassaient. Si, aujourd'hui, la magie est vue comme quelque chose de si sacré que seuls les Dieux devraient y avoir accès au point que les êtres humains doués pour les arts des arcanes sont régulièrement chassés et exécutés au cours de procès expéditifs et médiatisés, par le passé, ce ne fut pas nécessairement le cas. Les mages étaient alors beaucoup plus nombreux et, surtout, plus reconnus : des établissements rassemblaient ses prodiges pour les préparer à leur futur rôle : conseiller leurs seigneurs et les servir sur le champ de bataille. La puissance de ces sorciers était telle qu'il n'y avait que des mages pour pouvoir rivaliser avec eux.
Les événements de la fin de la guerre se déroulèrent dans un flou si épais que même les plus savants des intellectuels d'aujourd'hui ignorent encore exactement ce qui s'est passé : l'hypothèse la plus probable qui est retenue par les lettrés est qu'un cataclysme magique fut provoqué par la rencontre entre deux corps de mages particulièrement puissants ; la conjonction de toute cette énergie pure aurait littéralement provoqué l'apparition d'innombrables pics rocheux qui auraient fendu la terre et séparé les deux armées, reléguant l'une au Nord, l'autre au Sud. Depuis, les nations de part et d'autres de la péninsule n'entrèrent plus jamais en contact, possiblement refroidies par les échauffourées qui avaient sans nul doute fait de très nombreuses victimes, certainement retenues par l'aura maléfique qui émanait de ces nouvelles montagnes noires et escarpées.

Si quelques érudits et moines aiment à se pencher sur cette part obscure de l'Histoire, ce n'est guère le cas de la très grande majorité de la population : cette dernière profite plus volontiers d'une période de paix longue et riche sur bien des points, à commencer par le commerce, tout juste troublée par les décisions des tribunaux nobles et populaires qui envoient chaque jour de plus en plus de présumés sorciers à la potence.

Le Comté de Vincourt

Intégré au Duché de Valonfort, le Comté de Vincourt constitue depuis 120 ans une partie de la frontière Sud du Royaume d'Altea, cette "nouveauté" étant à présent bien ancrée dans l'imaginaire des habitants. [suite]

Contexte religieux du Royaume d'Altea

Arbre créateur reliant plusieurs mondes et plusieurs races (sans savoir qu’il y a plusieurs races dans ce monde-là
Nom du monde des humains : ?

Arrain est à la tête du panthéon altien. Celui qui est surnommé tantôt le Père fondateur, tantôt le Père de toute chose voire plus généralement le Père est à la tête de tous les dieux. De par sa caractérisation de démiurge, Arrain n'est pas vraiment affilié à un symbole ou à une thématique en particulier : il est régulièrement prié dans toutes les situations de la vie quotidienne et c'est lui qui accueille les bons croyants une fois leur mort venue. Son symbole est le soleil qu'il tient habituellement dans le creux de sa main dans les représentations qui sont faites de lui.

Hajra est l'épouse d'Arrain et, par là même, la déesse la plus importante du panthéon. On l'invoque pour favoriser la fertilité tant des sols que des êtres, si bien qu'elle est essentiellement assimilée à l'agriculture et aux mariages ; au cours de ces derniers, les prières font la part belle à celle que le bas peuple appelle communément et avec vénération la Mère. Complémentaire à son mari, son symbole est la lune dont les différentes phases ceignent son front à l'image d'un diadème.

Lauthal, le premier fils à être né de l'union d'Arrain et d'Hajra, est la figure que les guerriers préfèrent d'ordinaire prier. Il hérita de la fonction de dieu de la guerre, du courage et de la combativité. Il est souvent assimilé au feu et donc également au travail de la forge qui permet de concevoir les armes qui équipe ses fiers représentants mortels. Dans la noblesse, il est de coutume de bénir les épées avec lesquelles les chevalier sont adoubés à l'aide d'incantations à l'adresse de Lauthal ; pour les simple soldats, la prière d'un religieux à l'ensemble du corps armé juste avant la bataille suffit amplement. Le marteau, à la fois arme et outil, est son symbole, porté d'ordinaire à la ceinture ou levé au-dessus de sa tête dans un inspiration héroïque.

Bien qu'Arrain, Hajra et Lauthal soient les principaux dieux de la foi altienne, il en existe une multitude d’autres : frères, sœurs, cousins, époux et épouses enrichissent un panthéon polythéiste riche de figures à même de représenter autant de valeurs que de symboles plus concrets, souvent rattachés à des éléments de la nature. On peut ainsi nommer Origo, jeune demi-frère de Lauthal qu'Arrain eut avec Baïla, la déesse de l'hydromel : dieu mineur des forêts au corps noueux à l'image d'un vieux chêne centenaire, il est le protecteur de tous les massifs forestiers du continent et d'ailleurs, si bien que les bûcherons veillent soigneusement à ne point éveiller sa colère en prélevant leur bois.


Surnommé le Fourbe ou le Rusé selon qu'il est conjuré ou conspué, Rolrik n'est pas le dieu le plus apprécié et le plus prié de la mythologie altienne : il existe pourtant bel et bien, allégorie des personnes sournoises et prêtes à tout afin d'acquérir toujours plus de savoir. Celui qui est couramment représenté sous les traits d'un vieillard a pourtant un véritable don pour la métamorphose qui lui permet de tromper son entourage et de s'introduire dans des lieux qui lui sont normalement interdit ; pour le reste, il compte sur la discrétion de ses fidèles corbeaux.